Community Manager Autodidacte : pourquoi il cartonne ?

le community manager autodidacte

Table des matières

Les métiers du Web ont généré une petite révolution : de nouveaux jobs en plein essor sont accessibles sans passer par la case diplôme. C’est le cas si tu souhaites travailler sur les réseaux sociaux, surtout en tant que freelance. Pourquoi le community manager autodidacte a-t-il toutes les chances de cartonner ? Je te donne mon point de vue dans cet article.

Une vague idée de ce qu’est un community manager ? Tout ce qu’il faut savoir dans cette vidéo !

1 – Community Manager autodidacte : son histoire

Le métier de CM

Comment le community management est-il devenu un métier ? Petit retour historique pour comprendre. Le contexte des années 2000 est éclairant. On a toujours échangé, conversé entre nous. Mais l’essor d’Internet va totalement changer la donne.

L’e-mail, c’était déjà quelque chose. Mais les échanges instantanés rendus possibles par les plateformes sociales ont élargi le spectre. L’histoire débute avec Myspace en 2003. Un site Web précurseur qui permet aux musiciens de créer leur propre page pour faire découvrir leurs œuvres à des internautes, qui s’abonnent.

Le plus ? La création d’une messagerie instantanée qui permet d’interagir directement avec les groupes musicaux. De nombreux artistes ont acquis une notoriété par un accès direct au public, sans intermédiaire ni limite géographique. Les cartes du business des majors sont rebattues, et les opportunités générées par cette nouvelle offre sont décuplées. 

Mais pourquoi je te parle de cela ? Tout simplement parce que cette niche initiale s’est répandue à travers le monde. L’arrivée de Facebook en 2004 en est la preuve. Les réseaux sociaux ont rendu possible la communication directe avec les consommateurs, quel que soit le produit.

Donc, tout le monde s’y est mis, dans la vie personnelle, mais aussi au niveau professionnel. Les entreprises ont développé leur présence sur la toile, alors qu’à l’époque, très peu disposaient de site internet.

Mais il a bien fallu gérer ces communautés grandissantes, passer du temps à échanger, justement. En très peu de temps, le community management est devenu indispensable. En 2005 aux États-Unis, et en 2008 en France. 

L’impact croissant des réseaux sociaux

Le métier de community manager est né à partir d’un besoin de terrain, et dans le cadre des entreprises avancées sur le plan numérique. La profession est jeune : 15 ans seulement. Mais elle a connu une envolée considérable.

D’abord dédié à l’animation des réseaux, le community manager est aujourd’hui un allié stratégique de toute organisation : un entrepreneur seul, une PME, une association, une institution. On ne peut plus faire sans ce moyen de communication.

Qui dit échange avec un groupe d’humains, dit leviers communicationnels à activer. Comment exister sur les réseaux sociaux ? De nouveaux codes ont été développés par une poignée de pionniers passionnés. 

C’est ainsi que certaines personnes sont devenues community manager sans diplôme : tout simplement parce que c’était nouveau ! Alors bien sûr, par la suite, les écoles de communication se sont intéressées à ce nouveau marché de compétences, et ont élaboré des programmes de formation diplômante.

2 – La professionnalisation du community manager

l'histoire du métier de community manager

L’offre de formation est là, bien établie maintenant. Pour autant, elle n’a pas supplanté la voie du community management sans diplôme. Comment l’expliquer ? Il peut y avoir plusieurs raisons à cela.

Tout d’abord, le community management fait son apparition dans un contexte d’essor du Web. Internet a révolutionné le monde des affaires. Les business en ligne, inconnus il y a seulement quelques années, prennent de plus en plus de parts de marché.

Prenons l’exemple d’un commerce physique : si sa vitrine de magasin suffisait à faire entrer des passants auparavant, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ça peut toujours être intéressant d’avoir un store dans la rue, à condition de compter en parallèle sur une page boutique sur Instagram, par exemple.

Les besoins des consommateurs évoluent très vite, et la meilleure façon de comprendre les tendances, c’est d’échanger avec eux et d’être sur leur terrain. Le milieu de la formation professionnelle n’échappe pas à cet engrenage.

Quand tu cherches à te former aujourd’hui, voici la première chose que tu fais : tu tapes sur Google « formation community manager », par exemple. L’offre est énorme et le marché n’est plus détenu uniquement par les centres de formation.

Ensuite, l’essor du digital impacte tous les pans de notre vie, notamment notre façon de travailler. Le modèle du salariat est de plus en plus remis en question : les limites sont palpables. Et ce n’est qu’un début. Alors que le CDI représentait un aboutissement après les études, de plus en plus d’actifs créent leur micro-entreprise.

Le nombre de freelances a augmenté de 33 % en 6 ans, et le phénomène n’en est qu’à ses débuts (étude Eurostat 2021). Nombreux sont les community managers qui se lancent à leur compte. Ces profils de community manager autodidactes sont pourtant loin d’être incompétents.

3 – Le portrait-type du freelance autodidacte

portrait du freelance

Dans un monde en mutation permanente, le diplôme est-il toujours d’actualité ? Oui pour certains domaines, mais non dans l’univers du digital. Aujourd’hui, 36 % des freelances sont autodidactes. 

Mais qui sont-ils, exactement ? On retrouve un certain nombre de points communs dans ces profils. Avant, quand on parlait de freelance, on avait l’image de pigistes, en quête de missions pour boucler ses fins de mois.

Récemment, un article paru dans Le Monde (mars 2022) a remis en cause cette vision en constatant un fait intéressant : l’augmentation des professionnels très qualifiés dans le monde des travailleurs indépendants.

Est-ce contradictoire avec le phénomène des freelances autodidactes ? Au contraire, cela signifie que le curseur se déplace au profit de l’expertise, qui peut aussi s’acquérir par des modes d’apprentissage alternatifs.

Deux profils sont à l’oeuvre chez les freelances :

  • Les jeunes : la trentaine, ayant démarré un parcours classique de type études et boulot, mais ne s’y sont pas retrouvés, ayant d’autres aspirations ;
  • Les personnes en reconversion professionnelle : ayant fait carrière dans un secteur d’activité durant leur première partie de carrière. L’entreprise ? Elles en ont fait le tour !

4 – Les qualités du community manager autodidacte

les qualités du community manager autodidacte

Au fil de mon expérience, je suis en contact avec de nombreux community managers autodidactes. À vrai dire, je suis aussi dans cette situation 😁. C’est vraiment dans les coachings auprès de CM que j’ai pu déceler des traits de personnalité communs, qui constituent pour moi des clés de la réussite dans l’entrepreneuriat. Voici donc un retour, à mon niveau.

Un véritable  «touche-à-tout »

Les personnes qui se lancent dans le community management par elles-mêmes ont avant tout une grande curiosité d’esprit. On y trouve tous les types de profil :

  • Passionnés de nouvelles technologies ;
  • Pros hyper sociables, tournés vers les autres ;
  • Aficionados de l’actualité et des tendances ;
  • Ouverts à tous les domaines.

Le point commun reste la quête sans fin de compréhension du monde qui les entoure. Pas étonnant qu’ils se soient tournés vers les réseaux sociaux. Quoi de mieux pour allier compétence technique et communication entre humains ?

Un mindset affuté

Le community manager autodidacte a beaucoup de ressources et cherche les moyens pour les accroître. L’auto-éducation est la preuve d’une capacité à comprendre ses besoins et à activer les leviers en s’instruisant par soi-même.

Il ne s’agit pas d’apprendre de personne. Au contraire, les community managers autodidactes ont souvent des mentors. Mais ce sont des références choisies parmi toutes les possibilités qui existent. Dans le cadre d’une formation très cadrée, on ne sélectionne pas ses professeurs, ni leur pertinence (ce serait drôle 😄 !).

Le community manager qui agit de son propre chef sait mettre en adéquation besoins et réponses. C’est d’ailleurs un atout qui lui est favorable par la suite pour développer son activité. Si on sait le faire pour soi-même, ce niveau de compréhension est d’autant plus facile face aux clients.

Un esprit agile et pragmatique

Le community manager doit avoir cette capacité à trouver des solutions à des problèmes très variés :

  • Impair technique sur les comptes sociaux ;
  • Problème de e-réputation ;
  • etc.

J’ai remarqué que les community managers autodidactes avaient l’habitude de chercher par eux-mêmes, se heurtant parfois à des impasses. Si je prends ma situation, eh bien je me suis fait la main en gérant des pages fictives, puis en proposant des prestations gratuites.

C’est ce qui m’a fait grandir dans mon expertise : je ne pouvais compter que sur moi pour dépasser certaines problématiques. Je n’avais pas forcément toutes les solutions, mais je savais où les chercher. 

Les réseaux sociaux sont très mouvants : les algorithmes changent, chaque plateforme a ses propres codes. Donc le côté pratico-pratique est un plus, car rien n’est acquis éternellement.

Une vision tournée vers le futur

Toujours un train d’avance en freelance ? Oui, et c’est nécessaire. En community management, je me rends compte à quel point il faut être dans le présent et dans l’avenir. Une idée qui fonctionne aujourd’hui a toujours une durée de vie limitée. Les volumes de contenu sont tels que les followers se lassent rapidement d’une formule ou d’un type de présentation.

Pour cela, la veille est très aidante. On sait en toute modestie qu’un succès à un moment donné doit être entretenu. Pour cela, il faut savoir se renouveler. Chez les community managers autodidactes, je rencontre beaucoup de personnes en reconversion professionnelle : leur capacité à se remettre en question n’est plus à prouver !

Ce qu’il faut retenir

Pour moi, le fait est là : le community manager autodidacte est bien dans son temps, et bien dans son job. L’avenir est prometteur pour les personnes qui cumulent les qualités suivantes :

  • Curiosité ;
  • Bon mindset ;
  • Pragmatisme ;
  • Anticipation.

En fait, ce sont les qualités requises pour entreprendre. D’ailleurs, pour continuer sur ta lancée et mettre en place ton système pour cartonner en tant que community manager freelance, j’ai ce qu’il te faut :

Ma Formation Gratuite pour apprendre comment vivre de ton activité en très peu de temps !

Fais confiance à l’autodidacte qui est en toi !

À très vite,

Aurélien

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Accède à ta formation offerte !

Et signe des clients dès cette semaine !

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans le même genre, vous aimerez aussi...