Comment se lancer en freelance sans expérience ? Pas toujours facile de savoir par quel bout prendre le projet. L’entrepreneuriat en solo peut faire peur. Je dirais même qu’on est tous passé par cette étape. On se pose beaucoup de questions avant de passer à l’action. Et le projet, une fois démarré, peut ressembler à un véritable parcours du combattant ! Aujourd’hui je souhaite partager avec toi l’histoire d’Élise, community manager freelance, qui a longtemps redouté le passage de la prospection. Retour sur son parcours.
👉 J’ai personnellement accompagné Élise en COACHING. Retrouve l’intégralité de son interview dans cette vidéo :
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Élise est passée par toutes les étapes (parfois pénibles) du démarrage de l’activité de freelance. Son parcours reflète bien les principales difficultés de la vie d’entrepreneur indépendant : choix du métier, trouver des clients, développer son offre, gagner sa vie.
Mais son activité aujourd’hui témoigne d’une très belle réussite ! Quels ont été les facteurs déterminants de cette véritable transformation ? Voici le message qu’Élise souhaite adresser à toutes les personnes souhaitant se lancer en freelance à leur tour.
Quel métier exercer en freelance ?
Peut-être es-tu dans la situation de l’avant lancement de projet ? Tu es étudiant, salarié ? Ou encore en reconversion professionnelle ? Voici comment Élise a opéré son virage.
Aurélien : « tu peux commencer par te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas STP ? » Élise : « Alors j’ai 21 ans, je suis de Normandie. J’ai eu un parcours un peu classique. J’étais au lycée, j’ai eu le bac. Après, je suis allée à la fac pendant un an, mais ça ne m’a pas plu. C’est à partir de là que j’ai commencé à me renseigner sur internet, sur comment gagner de l’argent autrement. Je suis tombée sur une vidéo qui parlait du SMMA. Pour ceux qui ne le savent pas, ça correspond à des agences de marketing digital. Du coup, j’ai regardé plusieurs vidéos, et puis j’ai acheté ma première formation. Dans cette formation, j’ai vraiment vu toutes les bases et je me disais que je voulais vendre des Ads. Donc j’ai essayé, mais ça n’a pas forcément marché. Après je me suis retournée vers l’organique et le community management. Mais c’était pareil: lorsque j’ai voulu vendre du CM, je me suis heurtée à pas mal de soucis. D’ailleurs, c’est comme ça qu’on s’est rencontrés. J’ai posté un message sur un groupe facebook pour savoir comment les personnes faisaient pour trouver des clients. » |
Trouver ses premiers clients en tant qu’indépendant
Comment vivre de son activité d’entrepreneur ? En prestation de services (c’est le cas de nombreux freelances web), il y a plusieurs options pour commencer à trouver des missions : le recours aux plateformes pour freelances, la participation à des projets pour une agence digitale, ou la prospection directe. La dernière option n’est pas la plus facile, mais c’est probablement la plus solide !
Aurélien : « À l’époque, je me souviens du fait que prospecter était quelque chose de très difficile pour toi. Peux-tu revenir sur cette période ? » Élise : « C’était vraiment la partie la plus difficile. J’avais tellement peur de faire un appel : c’était ma pire phobie ! Au début, je faisais des emails, mais c’était tellement nul que je n’avais pas de rendez-vous. Donc, je ne pouvais pas m’entraîner pour vendre. La formation que j’avais achetée parlait beaucoup de faire de l’appel à froid. J’avais déjà peur de tellement peur de faire un appel normal. Alors, faire un appel à froid, ça aurait été horrible pour moi. Je ne le ferai jamais, même maintenant. Aurélien : « Et comment tu te sentais par rapport au fait de ne pas réussir à trouver des clients ? » Élise : « En fait je n’avais pas envie de reprendre mes études, tout simplement parce que je voulais gagner de l’argent par moi-même. Je n’avais pas envie de travailler pour quelqu’un. Je voyais du monde autour de moi qui réussissait. Et moi, j’enchaînais les refus. Clairement, je ne n’ai pas compté combien j’ai eu de “non” : au moins 10 ou 15 d’affilée ! J’avais l’impression d’avoir la poisse ! Parfois, on me disait oui, puis après, on me disait non par mail. Enfin, je n’avais que des situations comme ça. C’était vraiment pénible. À la fin, il y a eu plusieurs fois où je me disais que j’avais envie d’arrêter. Mais au final, en persévérant, je me suis toujours dit : je vais atteindre mes objectifs. Il faut que je persévère ! Si j’arrête, je n’y arriverai jamais. » |
S’insérer sur le marché du freelancing
En étant freelance dans les métiers du digital, les possibilités sont tellement énormes qu’il vaut mieux cibler une clientèle particulière. Une étude de marché peut te permettre d’affiner ton projet. Cependant, c’est bien la prospection qui validera ou non ton idée de départ.
Aurélien : « au début je me rappelle que tu cherchais à collaborer avec des e-commerces. Après on a changé la cible et l’angle. Qu’est-ce que tu proposais exactement ? » Élise : « Je me suis orientée vers les e-commerces et il s’avère que ce n’était pas évident. En coaching, on a changé de cible, pour aller vers les professionnels de l’apprentissage, du coaching et de la formation. J’avais enfin le sentiment de pouvoir répondre à un besoin, en proposant des réponses bien particulières pour cette clientèle (formato vertical, Instagram et TikTok). C’est à partir de là que ça a bien marché. J’ai eu quelques refus au tout début. Puis après, ça s’est débloqué. J’ai enchaîné des signatures après la fameuse semaine 7/clients 7 jours. Je n’en reviens toujours pas ! » Aurélien : « Comment tu te sens maintenant par rapport à ces résultats ? » Élise : « C’était inespéré pour moi ! Au tout début j’étais ultra contente. Je me souviens, j’ai appelé mes parents pour leur annoncer que j’avais enfin mes premiers clients ! Ça a changé ma vie. » |
Quel salaire en freelance ?
Les efforts de prospection en valent-ils la peine ? Eh bien oui. Si au début de ton projet, tu ressens le besoin de faire appel à des intermédiaires tels que les agences ou les plateformes, fais-le. Mais choisis-les bien et surtout, ne tombe pas dans le cercle vicieux du taux journalier moyen (TJM).
Il vaut mieux bâtir son offre sur une bonne analyse des personas que l’on souhaite atteindre et créer une proposition bien personnalisée, qui tombe à pic ! De cette façon, tu peux te permettre de proposer un tarif plus haut de gamme.
Aurélien : « Sur cette offre, on avait déterminé ton tarif à 1000 euros par mois. Aujourd’hui, tu as combien de clients à peu près sur cette offre-là ? » Élise : « En chiffre d’affaires, je suis à plus de 10 000 euros par mois. Après, c’est du CA parce qu’on a mis en place un système de délégation pour le montage des vidéos, par exemple. On va dire que c’est l’offre d’appel. Ensuite, je peux maintenant partir sur autre chose, des prestations autres que le community management : du TikTok Ads, des choses comme ça. Après, tu peux toujours aller plus loin, mais sur la pure partie CM, 1 000 euros, c’est le prix qu’on avait fixé. » |
Avoir confiance en soi en freelancing
Pour se lancer en freelance, il faut s’attendre à affronter les montagnes russes au niveau des émotions. Une succession de refus peut te mettre à terre, certes, mais dis-toi que de
jolis contrats t’attendent quelque part. Il suffit d’être méthodique et patient. Plus facile à dire qu’à faire, pas vrai ?
Aurélien : « C’est super super intéressant, et quelle est la différence entre la Élise maintenant et celle d’il y a plusieurs mois en arrière ? » Élise : « En terme de confiance en moi, ce n’est plus du tout comme avant. Par exemple, si tu me dis que je dois appeler telle personne, eh bien je l’appelle sereinement. Avant,je me souviens, je stressais le matin alors j’avais un call l’après-midi. Pour me rassurer, je préparais un texte, un script, que j’avais peur d’oublier avec le stress. Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de faire cette préparation. C’est devenu logique, je sais quoi dire, c’est naturel. D’un point de vue déjà personnel, j’ai pris confiance en moi aussi. Je suis beaucoup moins timide. Et puis, ça a changé ma vie. Maintenant, si je n’ai pas envie de travailler l’après-midi, eh bien je ne travaille pas. Parfois, je ne travaille pas de la journée, j’ai plus de temps pour faire ce que j’aime. » |
Comment réussir en tant que freelance ?
L’entrepreneuriat, et qui plus est, le freelancing, ne s’apprennent pas sur les bancs de l’école. On le voit avec le parcours d’Élise : on tente des choses, on tâtonne, on tire des leçons sur ce qui n’a pas fonctionné.
Le fait d’être coaché ou d’avoir un mentor qui est passé par toutes ces étapes permet de gagner du temps. Si tu sors des études, tu peux te sentir perdu et ne pas savoir par où commencer. Mais je vois également beaucoup d’anciens salariés en quête des codes pour comprendre comment présenter son offre en freelance.
Aurélien : « Est-ce que tu as eu des hésitations par rapport au fait d’être accompagnée en coaching pour développer ton activité ? » Élise : « C’est normal pour moi d’avoir investi dans un coaching. Je m’imagine si je n’avais pas pris ton coaching… Je ne sais pas où je serai maintenant. Je pense que je serai salariée ou en alternance. Ça n’aurait pas été la même organisation pour moi aujourd’hui ! Il y a toujours un peu l’ego qui parle. On veut faire les choses tout seul. Donc, je recommande vraiment aux gens de se faire accompagner, parce que ça fait économiser du temps. Tu as l’expérience de terrain, donc tu sais ce qui fonctionne, comment bien prospecter, comment bien vendre quoi vendre aussi. C’est quelque chose que je n’aurais pas appris de moi-même. » |
Ce qu’il faut retenir
Quel que soit ton choix professionnel, se lancer en freelance demande une certaine agilité. Le coaching permet de se remettre en question tout en étant guidé pour s’améliorer et vivre sereinement de son activité.
Tu souhaites travailler sur les réseaux sociaux, mais tu ne te sens pas à la hauteur pour trouver des clients ? Ton offre n’est pas encore aboutie ? Tu as des idées, mais tu doutes encore ? Je te propose que l’on en parle ensemble.
Il suffit de réserver un appel : c’est offert ! |
À très vite !
Aurélien