En préparant un projet professionnel, on voudrait disposer d’un max d’infos pour faire le bon choix. Il faut également accepter la part d’inconnu. Mais, trop de questions sans réponse, et ce sont les peurs qui prennent le dessus ! En tout cas, si tu t’interroges sur la voie du community manager indépendant, je t’indique tout simplement 5 bonnes raisons de se lancer dans l’aventure !
Devenir Community Manager Freelance : mission impossible ? Pas si on a la bonne méthode, étape par étape !
Qu’est-ce qu’un community manager indépendant ?
Si tu t’intéresses aux métiers des réseaux sociaux, alors tu es au bon endroit ! Le premier d’entre tous est celui de community manager. Il a vu le jour en 2008, il s’est construit autour de solides missions, et il évolue encore.
On peut exercer le métier de community manager :
- Au sein d’une entreprise sous le statut de salarié ;
- En agence, en tant que salarié ou sous statut freelance ;
- Auprès de multiples clients, en devenant CM freelance.
Le community manager indépendant est un professionnel disposant d’un statut d’entreprise individuelle, ou de société. Il est prestataire de services auprès d’autres entrepreneurs.
➥ Retrouve les NOUVEAUTÉS sur le STATUT dans l’article : Les factures du freelance.
On peut hésiter entre le salariat ou l’entrepreneuriat, et c’est bien normal. On peut même passer de l’un à l’autre. Je connais beaucoup de CM qui ont commencé leur job dans une boîte, pour se mettre à leur compte quelques années après.
Il y a aussi des personnes qui souhaitent lancer leur activité de CM directement en freelance. Bref, tout est possible ! On dit souvent que le salariat, c’est la sécurité de l’emploi. Alors qu’est-ce qui pousse certains à devenir indépendant ?
➥ À LIRE si tu veux être informé sur le métier : Les missions du community manager.
Raison n° 1 – La liberté du CM auto-entrepreneur
Il n’y a pas de choix professionnel idéal : il faut juste que la balance de ton job pèse du côté des avantages. Et il y en a lorsqu’on décide de devenir community manager indépendant !
Quand je me suis lancé dans cette activité, honnêtement, je n’y connaissais pas grand-chose. Mais ce qui est sûr, c’est que je n’avais plus envie d’être employé d’une entreprise. C’est de cette façon que j’ai découvert que l’on pouvait devenir freelance.
Cette question est réglementée en France. Sur le site du Ministère de l’Intérieur, on trouve une distinction très claire entre le travailleur indépendant et le travailleur salarié. La différence réside dans le lien de subordination.
L’indépendant doit être libre de :
- S’organiser comme il l’entend ;
- Choisir ses clients ;
- Proposer la tarification de son choix.
Ce sont les 3 critères à considérer pour comprendre ce qu’est un lien de subordination. Par exemple, un freelance peut réaliser une prestation pour un client, et peut même disposer d’un contrat de prestation. Mais le client ne peut intervenir sur son rythme de travail, ni prendre des directives qui iraient à l’encontre du prestataire.
Planifier son travail, et l’organiser comme on le souhaite : voilà un atout puissant. Je pense même que c’est totalement adapté au métier de community manager. Je vois difficilement comment faire ce job sur la base unique d’horaires de bureaux.
Autre avantage de poids : la relation avec les clients. Quand j’ai débuté, je n’avais pas imaginé à quel point le choix des clients allait me faciliter la vie. C’est le cercle vertueux : un rendez-vous avec un prospect reste une rencontre.
Finalement, un client qui fait appel à toi le fait aussi parce qu’il s’entend bien avec toi. Est-ce toujours le cas en entreprise ? Pas vraiment : dans le meilleur des cas, on s’accorde plutôt bien avec le responsable du recrutement. Mais on ne choisit pas ses collègues, ni ses clients.
Raison n° 2 – Le salaire du community manager freelance
Une question épineuse, que l’on soit en reconversion professionnelle, ou fraîchement débarqué dans la vie active. Certes, le salaire d’un community manager salarié est assuré de tomber à chaque fin de mois. Mais sur le long terme, quelles sont les réelles perspectives ?
PLUS D’INFOS sur le sujet dans : Salaire d’un Community Manager, les données complètes.
Le salaire mensuel moyen d’un CM en entreprise est de 2 270 € brut, soit 1 700 € net. Et l’évolution reste basée sur les conditions conventionnelles classiques : ton salaire augmente en fonction des années passées au sein de l’entreprise.
Le community manager indépendant, quant à lui, n’a pas de limites de salaires, puisqu’il fait évoluer ses tarifs comme bon lui semble. Alors, oui, il faut bien démarrer et dans ce cas, on part souvent sur un prix plutôt bas. J’ai même proposé des prestations gratuites pour démarrer mon activité et acquérir de l’expérience.
Mais par la suite, il n’y a pas besoin d’attendre 1 an, 2 ans, voire 3 ans d’ancienneté pour passer au palier supérieur. Si tu obtiens de bons résultats, rien ne t’empêche de proposer une hausse de tes tarifs auprès de tes clients actuels, ou de le systématiser pour tes futurs clients.
Je vois bien un frein dans cette affaire de prix. L’évolution rapide d’un chiffre d’affaires peut renvoyer à un sentiment d’illégitimité. C’est justement parce que l’on a construit notre représentation des revenus sur la base du salariat.
Personnellement, ce système me renvoie toujours à 2 questions :
- Est-il prouvé que l’on devient meilleur au fil des années passées au sein d’une boîte ? ;
- La performance dans notre métier est-elle liée à l’âge ?
Raison n° 3 – Devenir community manager autodidacte
Peut-on devenir community manager sans diplôme ? Absolument, et j’en suis le parfait exemple ! Mais ce sera plus simple en tant que community manager indépendant, et voici pourquoi.
Un community manager en recherche d’un job dans une société va répondre à une offre d’emploi. Dans cette annonce, on trouvera différents éléments assez invariables, dont la case des diplômes. Car diplômes et compétences vont de pair (Ah bon ?! 👀).
Dans le monde des freelances, les codes sont différents. Les clients ne vont pas te demander par quelle école tu es passé. Ton CV est remplacé par ton offre : ce que tu vas faire pour eux, et non ce que tu as fait avant.
Si : il y a bien une chose qui compte dans ce que tu as fait. Ce sont tes résultats auprès d’anciens clients. Les recommandations obtenues dans le cadre d’autres collaborations sont incontournables.
Donc, oui à la formation, car cela reste la base pour acquérir des savoirs techniques, mais sans avoir la contrainte de la voie scolaire traditionnelle. Personnellement, je me suis formé, et je me forme en permanence, auprès d’entrepreneurs.
Le community manager indépendant a le choix de ses moyens pédagogiques :
- Parcours scolaire classique ;
- Offres de formation en ligne ;
- Ressources autres (blogs, chaînes Youtube, livres).
Chez les CM indépendants, les compétences ont plus de valeur que les diplômes en tant que tels, car les meilleures garanties pour les clients restent les résultats. Les autodidactes y ont leur place. Bien que je n’aime pas beaucoup ce mot : même via des blogs, ou des ressources gratuites, on apprend toujours de quelqu’un, non ?
➥ À LIRE AUSSI : Devenir Community Manager, avec ou sans diplôme ?
Raison n° 4 – Les tâches du community manager indépendant
La taille de l’organisation est le critère principal qui délimite la fiche de poste d’un community manager. Prenons l’exemple d’une grande entreprise : les départements y sont définis :
- Partie commerciale :
- Logistique ;
- Relation client ;
- Communication ;
- Etc.
Dans ce cas, le CM fait souvent partie du staff de communication. Il peut y avoir un service dédié à la communication digitale, rassemblant différents experts : chargé d’acquisition de trafic, référent SEO, social media manager (SMM).
Les CM jouent alors un rôle d’exécutant, et mettent en pratique la vision stratégique des chefs de projets :
- Création des contenus ;
- Modération ;
- Curation/veille.
La situation est différente au sein d’une PME, lorsque le CM est seul. Et c’est encore moins le cas pour le community manager indépendant. Il assure à la fois la partie stratégique et la partie technique.
En confiant une mission de community manager au freelance, le client délègue ses réseaux sociaux auprès d’un consultant spécialisé. Il ne dispose pas de ces compétences, mais il sait qu’il en a besoin pour développer son activité.
Le fait d’exercer le métier de community manager en indépendant assure l’exploitation de tous les pans du métier :
- Stratégie de communication sur les réseaux ;
- Choix des plateformes ;
- Planification des posts ;
- Recueil et analyse des indicateurs.
Occuper tous les rôles à la fois peut faire peur. Mais rien n’empêche les freelances de déléguer eux-mêmes certaines tâches à des prestataires externes.
➥ À LIRE AUSSI : Déléguer en tant que Community Manager et gagner un temps fou !
Raison n° 5 – Travailler à domicile en tant que community manager
Et voici la dernière raison (et pas des moindres) : le community manager indépendant travaille de n’importe où ! À toi d’utiliser ce levier pour mettre ton métier au service de ta vie.
Les voyageurs s’orientent vers une vie de digital nomade, tandis que les CM parents organisent leur activité professionnelle selon les emplois du temps des enfants. Tout est possible !
Quoi qu’il en soit, si tu évitais les trajets inutiles ? Selon une étude de l’INSEE, 74 % des employés se rendent sur leur lieu de travail en voiture. Entre le coût généré, l’impact écologique et la fatigue, j’imagine que nombre d’entre eux se passeraient bien de cette contrainte.
Les statuts d’indépendants sont aujourd’hui dédiés à 3 catégories de métiers :
- Les professions intellectuelles ;
- Les domaines créatifs ;
- Le volet Web/communication digitale.
Il y a des raisons de penser que ce n’est qu’un début. Le statut sera probablement étendu à bien d’autres professions dans les années à venir. Alors autant en profiter dès maintenant !
Ce qu’il faut retenir
Si tu as choisi le métier de community manager et que tu hésites encore sur la voie que tu souhaites entreprendre, voici 5 bonnes raisons de faire ton job en tant qu’indépendant.
Pour rappel, le community manager indépendant, c’est :
- La liberté d’entreprendre, à ta façon ;
- La possibilité d’augmenter tes revenus sans attendre ;
- L’idée de devenir CM en autodidacte ;
- La diversité des tâches à réaliser au quotidien ;
- Le travail où tu veux et quand tu veux.
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À très vite !
Aurélien